. En octobre, qui ne fume rien ne
récolte rien. "Vent d'octobre est la mort des feuilles" Temps pluvieux à la sainte Ghislaine, la fin du mois s'annonce vilaine. Temps sec à la saint Ghislain, annonce un hiver d'eau plein |
UTI NON ABUTI
PIETRA IGNIARIA
(User sans abuser – pierre à feu)
Ancien poste romain, maillon de la chaine qui servait à transmettre les messages par signaux depuis l'écosse jusqu'à Rome.
A l'époque de Jules César, 70 avant JC, la télégraphie était très en usage chez les Romains. Ils établissaient partout où s'étendaient leurs conquêtes, un système de communication rapide, qui favorisait singulièrement leur autorité sur les peuples soumis à leur domination.
Il ne fallait que 48heures par temps clair pour transmettre un message d'Hadrien en Ecosse à Rome.
Sous les empereurs, tous les pays soumis à la domination Romaine étaient sillonnés d'admirables routes, le long desquelles s'élevaient des tours destinées à transmettre des signaux.
Or, PIERREFEU, à l'écart des voies de circulation, ne présentait pas un grand intérêt pour maintenir un garnison Romaine permanente.
On peut donc penser que PIERREFEU et sa tour de transmission faisait partie de cette chaine de transmission.
Le site avait certainement été choisi pour son isolement, le mettant à l'abri des invasions depuis plus de 2000 ans. D'ailleurs le chemin qui mène au village ne va nulle part ailleurs !
En 1722, PIERREFEU fut une seigneurie érigée en fief dont les armoiries relativement récentes représentent, par 3 pierres enflammées, l'exploitation du silex utilisé pour les pierres à fusil.
Peirafuec en niçois : la pierre à feu, indice probable d'un gisement préhistorique de silex.
Des fouilles firent découvrir dans ces lieux des restes de tombeaux construits en épaisses briques, des ossements humains, des vases funéraires, des monnaies et des médailles de bronze à l'effigie de divers empereurs Romains. A son apogée, au 17ème siècle, PIERREFEU comptait 375 habitants.
Une population, composée essentiellement d'agriculteurs, ayant survécu grâce aux cultures regroupées en planches que l'on nomme traditionnellement "restanques".
Les populations qui, depuis le Moyen Age, avaient vécu groupées dans le vieux village, commencèrent à descendre habiter le long des pentes, près des routes, des terres plus fertiles et surtout, de l'eau.
Grâce à la présence de l'église Saint Sébastien, si harmonieusement nichée entre deux rochers, le décor théâtral du Vieux PIERREFEU se distingue des autres villages perchés